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SONIA FERREIRA Soin énergétique et Hypnose quantique
        à Orgueil (82) et à Distance
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La peur de l'abandon, le mal du siècle ?


Angoisse de se retrouver seul(e) du jour au lendemain, certitude que l'on ne mérite pas d'être aimé, manque de confiance en soi... La blessure de l'abandon ruine les relations de ceux qui en souffrent. Ce mal de plus en plus commun.

Sonia Ferreira, magnétiseur hypnothérapeute et coach

On l’appelle peur, sentiment, blessure, ou syndrome. Les noms changent et les symptômes varient en fonction de la sensibilité, mais l’origine est toujours la même : une séparation dans la petite enfance vécue comme un abandon. De plus en plus de personnes semblent concernées.

Serions-nous une génération d'enfants abandonnés ?

Quelles sont les causes de la peur de l’abandon ?

La théorie classique :

Cette peur très courante de mal-être pourrait principalement résulter de votre enfance ou encore plus tard…
En effet, lors de votre enfance, vous auriez pu vous sentir délaissé ou, encore, pas suffisamment aimé ; il ne s’agirait pas forcément d’un abandon effectif.
Par exemple, vous pourriez avoir mal vécu l’arrivée d’un nouveau né, un père absent, une mère débordée, des parents trop fusionnels ou encore qui se sont séparés…

Tout le monde peut avoir souffert d’une séparation difficile dans l’enfance. «Le sentiment n’est pas forcément causé par un abandon physique. L’enfant peut ressentir qu’il n’a pas été désiré, ou qu’il n’est pas aimé tel qu’il le souhaiterait».


Ou bien, en tant qu’adulte, vous auriez pu subir certains événements très difficiles comme la perte d’un être cher, une rupture amoureuse (…).

«Tout le monde en souffre à différents degrés». «Naissance d’un petit frère ou d'une petite sœur, des vacances dans une colonie contre son gré, un déménagement, un décès, mais aussi des parents au chômage ou dépressifs, peuvent donner l’impression que le couple parental est absent»

Et cela aurait créé chez vous un véritable traumatisme…

Comment reconnaitre la peur de l’abandon ?

Les personnes atteintes d’abandonnisme sont plongées dans une grande souffrance, elles vivent les montagnes russes avec de grandes angoisses !

Quelques explications

D’autre part, elles sont dans l’attente que l’autre comble le manque affectif
Et l’autre n’est pas là pour ça !!!
Il n’y a que vous qui pouvez combler ces manques.
Imaginez une maison qui a une fuite.
Si vous comptez sur l’autre pour servir de tampon, pour boucher la fuite.
Le jour, où l’autre en aura marre et qu’il partira, la fuite sera toujours là !
Et elle sera peut-être encore plus importante qu’avant…
Pensez, en tout premier lieu, à vous “réparer” afin de vivre pleinement une relation !

De plus, les personnes qui souffrent se sentent très seules et ont du mal à entretenir une relation.
Du coup, elles entretiennent une croyance limitante du type : puisque j’ai été abandonné, je ne dois donc pas être digne d’être aimé…
Par conséquent, la plupart du temps, les personnes réagissent à leur façon pour combattre leur mal-être, et souvent, de manière démesurée…

Les comportements excessifs

Ainsi des personnes subissant les effets de cette peur vont développer certains troubles.

En effet, certaines personnes vont trouver refuge dans la nourriture.
Elles vont combler le manque affectif en se remplissant, en engloutissant notamment des petites douceurs (bonbons, gâteaux… diverses sucreries) qui vont leur apporter un répit de très courte durée.
Attention, c’est juste un leurre car il s’agit simplement d’un plaisir immédiat…
Et hop … Il disparait instantanément…
Et elles vont continuer à compenser comme sous l’effet d’une drogue !

D’autres vont développer une jalousie excessive voire maladive.
Dans ce cas, elles vont contrôler un max leur partenaire afin ne pas le voir s’éloigner, le quitter…

Enfin d’autres personnes, pour éviter d’être rejetées par les autres, vont multiplier les relations instables afin de ne pas s’attacher, et de ne pas être abandonnées.

Sonia Ferreira, magnétiseur hypnothérapeute et coach

Dépendance affective

Manque de confiance en soi, impression de ne pas mériter d’être aimé, dépendance affective ou rejet des relations de proximité pour se protéger, la peur de l’abandon fragilise ceux qui en souffrent. «C’est surtout à travers leurs relations affectives que les personnes vont se rendre compte de cette blessure». Persuadés qu’ils ne méritent pas d'être aimés parce qu’ils ont été abandonnés dans leur enfance, ces personnes n'arrivent pas à se donner de l'amour mais exigent de leurs partenaires qu’ils les aiment toujours plus.

«Quand on souffre de peur d'abandon avec angoisse, on va interpréter toutes les situations interpersonnelles sous la grille de l’abandon». Dans certains cas, même un licenciement économique peut venir réveiller une vieille blessure d'enfant.

Les réseaux sociaux et l'attente du "like"

Les réseaux sociaux viendraient multiplier le nombre d'événements anodins qui rappellent la blessure originelle. «Toutes les relations virtuelles exacerbent cette insécurité que nous pouvons tous avoir. On est toujours en attente d'une réponse à un message ou d'un like. On a l’impression que ce like va nous rassurer, mais il ne fait qu'accentuer le sentiment d'abandon car au fond ce n'est pas de ça dont nous avons besoin».

Outre les réseaux sociaux, les crises écologiques, politiques et économiques, ainsi que les attentats viendraient, renforcer la peur de l’abandon et l’étendre à toute une génération. «Dans un monde violent et sans repères, de plus en plus de personnes ne savent plus comment elles vont s'en sortir. Cela ajoute au sentiment d'insécurité».

Quelles sont les solutions à envisager ?

Pour guérir, il faut aller à la rencontre de cette douleur originelle, la reconnaître pour se comprendre. «Les "abandonniques" sont pleins d'une colère qui ne s'est pas exprimée pour différentes raisons». Tant que l'on n’a pas repéré l'abandon réel, «on va se sentir facilement abandonné pour de petites choses».

Thérapie, hypnose, méditation, les chemins sont nombreux. Le but est de créer un espace où l'on est en contact avec ses émotions. Cet espace permet «d'apprendre à accepter que l'on est fragile pour devenir plus fort».


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