Le psoriasis consiste en une surproduction de cellules cutanées, créant un entassement des cellules mortes, un épaississement de la peau, des plaques rouges, épaisses ou en gouttes, lesquelles sont recouvertes de fragments de substances cornées blanchâtres.
Si j'ai du psoriasis, je suis parmi les 2% de la population du globe qui ont cette maladie.
Je suis généralement hypersensible, "à fleur de peau" et j'ai un très grand besoin d'amour et d'affection qui n'est pas comblé, me rappelant peut-être une autre période difficile de ma vie.
A ce moment-là, j'ai probablement eu un très grand sentiment d'abandon ou de séparation de quelqu'un ou quelque chose qui m'était cher.
Car le psoriasis implique qu'il y a eu une double séparation, c'est à dire le plus souvent avec deux personnes différentes ou une double séparation face à une même personne.
Cela pourrait être qu'on m'a séparé de mes deux parents lorsque j'étais enfant. C'est la peau qui est "touchée", car pour moi étant enfant, ce dont j'ai le plus besoin, c'est du contact physique avec mes parents ou avec toute autre personne que j'aime et avec qui je me sens proche.
La double séparation peut être celle avec ma mère et un de mes frères ou une de mes soeurs, ou avec mon partenaire et un projet ("mon bébé"), ou n'importe quelle autre combinaison qui implique une séparation avec deux personnes ou deux situations que j'aime et qui me tiennent à coeur.
Je peux me sentir séparé de moi, de ma propre identité. De plus, je peux me sentir obligé d'avoir des contacts non désirés avec d'autres personnes.
Le fait d'être ou de me sentir séparé m'empêche d'avoir ce contact, surtout par rapport au toucher, donc ma peau, avec ces personnes que j'aime. La réunion est impossible. Il y aura alors apparition du psoriasis.
Maintenant j'ai tellement peur d'être blessé que je veux garder une certaine distance entre moi et les autres. Je veux éviter de perdre la face.
Le psoriasis est une belle façon qu'à mon corps de se protéger contre trop de rapprochement physique et contre ma vulnérabilité. C'est comme une cuirasse qui moule et protège mon corps à l'extrême.
Je vis donc un conflit intérieur, une ambivalence entre mes besoins et mon désir de rapprochement et ma peur du contact qui me fait garder mes distances.
Je me sens incompris des autres. Je veux contrôler ce que les autres me donnent. J'ai l'impression que je me fais avoir, que certaines personnes abusent de leur autorité, surtout si elles ont beaucoup d'argent. Je dois donc me libérer de certains "patterns" mentaux et attitudes qui se sont accumulés et qui, maintenant éteints et morts, n'ont plus de raison d'être.
J'ai tellement réprimé mes émotions que je vis une angoisse permanente.
Je contrôle bien ma vie jusqu'au moment où je dois faire face à mes propres émotions. A ce moment là, c'est la panique.
J'accepte maintenant ma sensibilité ; j'apprends à faire des choses pour moi et non pas seulement en fonction de ce que les autres attendent de moi. Et bien que le psoriasis soit probablement survenu à la suite d'un évènement douloureux ou d'un choc émotionnel, j'accepte que cela fasse partie du processus naturel de la vie et de ma croissance et j'accepte de devenir plus fort et plus solide intérieurement. J'apprivoise chacune de mes émotions. J'apprends à me faire confiance. J'ose prendre le risque de m'ouvrir aux autres afin de recevoir la douceur du contact. En étant "en contact" avec ce qui se passe à l'intérieur de moi, l'angoisse fait place à la confiance en moi-même et en la vie!