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SONIA FERREIRA Soin énergétique et Hypnose quantique
        à Orgueil (82) et à Distance
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Réactions du Corps au Trauma d'Agression Sexuelle


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Je vous invite à explorer cet article qui s'adresse à toute personne concernée par le traumatisme d'une agression sexuelle. Qu'il s'agisse de victimes cherchant des explications sur leurs réactions corporelles, ou de proches souhaitant mieux comprendre et aider leur entourage, ces informations seront précieuses. Nous aborderons les répercussions immédiates et à long terme, mais aussi comment briser le silence et trouver une voie vers la guérison énergétique. Un voyage inspirant vers la résilience attend ceux qui veulent retrouver leur bien-être intérieur.

1/ Le Trauma et le corps

La Déconnexion avec le Corps

Après un trauma d'agression sexuelle, la réaction naturelle du corps est souvent une dissociation intense. L'esprit se sépare de l'enveloppe physique afin de chercher refuge loin des douleurs et des tensions. Cette rupture n'est pas un indice de vulnérabilité, mais plutôt une tentative instinctive de survie, un moyen inné pour se défendre contre des souvenirs excessivement douloureux. Et au niveau énergétique, il y a souvent une rupture et un décalage qui survient à ce moment là entre les corps énergétiques et le corps physique qui installera, de plus en plus avec le temps, un effet profond de déconnexion et même de rejet de son corps physique pouvant aller jusqu'à le mal-traiter.

Le Silence, la Honte et le Renfermement

Le silence peut être imposé par la peur des conséquences ou par l'impression que personne ne les croira. La honte, quant à elle, est un poids immense qui naît souvent de la culpabilité injustement ressentie par la victime, comme si elle était responsable de l’abus. Ce sentiment d’indignité, nourri par des préjugés ou le jugement social, empêche parfois de parler ou de demander de l’aide. Enfin, le renfermement est une façon de se protéger de la douleur, mais il peut aussi isoler davantage la personne, l’empêchant de recevoir le soutien dont elle aurait besoin pour guérir. Rompre ce cycle est essentiel pour la reconstruction, car l’expression, la validation de ses émotions et l'accompagnement bienveillant sont des clés pour se libérer et retrouver un sentiment d’intégrité et de sécurité.

Le silence, la honte et le renfermement sont des conséquences tragiques des abus sexuels, notamment dans le cas de l'inceste, où l'agresseur est souvent un membre de la famille ou un ami proche. La victime se sent souvent contrainte de garder le secret, craignant de ne pas être crue ou de causer des tensions familiales. Ce silence amplifie la solitude et la douleur, renforcé par un tabou social qui entoure l'inceste.

L'Abstraction ou l’Occultation Totale

Dans certaines situations extrêmes, le corps peut décider d’effacer intégralement toute trace du choc dans sa mémoire active. Il s’agit encore ici d’une forme très élaborée de protection : face à ce qui paraît insurmontable, il préfère faire abstraction pour continuer à fonctionner malgré tout. Cependant, cette occultation totale laisse souvent place à une tension sous-jacente qui demande beaucoup de force vitale et entrave la guérison authentique.

Je vous invite à prendre conscience de ces réactions et à les accepter sans critique. Elles sont le témoignage que votre corps est en train d'accomplir sa tâche pour vous aider à surmonter cette épreuve. Quelle que soit votre progression dans ce processus, sachez qu'il est toujours envisageable de cheminer vers la guérison et l'épanouissement personnel.

2/ Les Réactions physiques immédiates

Le choc : une secousse profonde

Les réactions physiques immédiates à un abus sexuel peuvent varier d’une personne à l’autre, mais elles sont souvent le reflet d'un état de choc intense. Parmi les réactions fréquentes, on observe : des tensions musculaires, le corps se raidit, parfois au point d'être figé, en réponse à la peur et au stress ; une accélération du rythme cardiaque, le cœur bat plus vite sous l'effet de la panique, signe que le système nerveux est en alerte ; des problèmes respiratoires, la respiration peut devenir rapide et superficielle, avec une sensation d'étouffement ou d'oppression thoracique ; des nausées et vertiges, le corps réagit à l’événement par une sensation de malaise général, de nausée, voire de vomissements; une dissociation, comme précédemment cité, certaines personnes ressentent un détachement du corps ou de la réalité comme mécanisme de défense, ce qui crée une impression de flotter en dehors de soi.

Ces réactions immédiates sont naturelles et liées à l’instinct de survie, le corps tentant de se protéger face à une expérience traumatisante. Elles peuvent persister après l'événement, impactant le bien-être physique et émotionnel, et nécessitent un accompagnement pour être surmontées.

Combat, fuite ou sidération : trois réponses potentielles

Devant un péril imminent, le corps humain se met en alerte maximale, activant ce qu’on appelle la réaction de stress aigu ou la réponse combat-fuite. Cette réponse est orchestrée par le système nerveux sympathique, qui inonde le corps d’adrénaline et de cortisol pour le préparer à faire face au danger. Dans cette situation, le corps a trois options principales : riposter, s'échapper ou entrer en état d'hébétude. 

1. La riposte : Lorsqu’une personne choisit de riposter, elle mobilise une énergie immense pour confronter directement la menace. Cette réaction est stimulée par une vigilance extrême, le corps concentrant alors toute son énergie dans les muscles pour se défendre physiquement ou verbalement. Cette réponse proactive est courante lorsqu'une personne sent qu’elle a une chance de reprendre le contrôle.

2. La fuite : Dans le cas où la personne évalue que fuir est possible, le corps canalise ses ressources pour faciliter l’évasion. L’adrénaline stimule les muscles, les pupilles se dilatent pour améliorer la vision, et le rythme cardiaque s’accélère pour mieux oxygéner les muscles, permettant de fuir aussi rapidement que possible. La fuite est donc une réponse de survie tout aussi proactive, où l’instinct pousse la personne à se soustraire au danger.

3. L’hébétude (ou l’immobilité) : Cette option peut sembler passive au premier abord, mais elle constitue un mécanisme de protection tout aussi puissant. Lorsque le danger est perçu comme insurmontable et qu’aucune fuite ou riposte n’est possible, le corps peut se figer dans un état de paralysie temporaire, une forme d’auto-protection instinctive. Cet état d’hébétude plonge l’individu dans une sorte de dissociation temporaire où les sensations physiques et émotionnelles sont atténuées. Ce processus protège le psychisme en réduisant la perception de la douleur, minimisant ainsi le traumatisme en direct. 

Ces trois réponses servent un même but de survie, et chacune est activée selon la perception de la menace et des chances de survie, permettant au corps de s’adapter aux situations extrêmes de la manière la plus protectrice possible.

Stress post-traumatique et déséquilibres alimentaires

Il m'apparaît important également d'évoquer les conséquences à long terme du trauma lié à l'agression sexuelle sur le plan psychosomatique. Le stress post-traumatique peut engendrer divers troubles alimentaires - cela inclut l'anorexie nerveuse comme manifestation radicale de contrôle quand tout semble chaotique, la boulimie comme moyen d'étouffer la souffrance intérieure avec des aliments souvent réconfortants sans mesure ou l'alimentation compulsive due à l'irritation et la sensibilité exacerbées. Ces réactions ne sont pas inévitables. En cultivant une attention particulière envers votre corps, en recherchant des soins adaptés et en vous entourant de soutien, il est tout à fait envisageable d'apprendre à contrôler ces symptômes.

3/ Les répercussions à long terme

Angoisses, stress psychosomatiques et réaction de la peau

Face à un trauma d'agression sexuelle, votre corps peut développer des réponses ancrées et persistantes. L'une de ces manifestations est la survenue d'angoisses couplée au stress psychosomatique. Ils se traduisent par différents symptômes : isolement, dépression, culpabilité, honte ou colère. Les sentiments de tristesse peuvent être si envahissants qu'ils vous noient complètement. Il est important de comprendre que ces symptômes sont des réactions normales du corps face à l'épreuve subie.

Les abus sexuels peuvent laisser des traces durables, et la peau est souvent l’un des premiers organes à manifester ce traumatisme. Certaines réactions cutanées et physiques en lien avec la peau peuvent se développer en réponse à l’abus, notamment le psoriasis, les difficultés au contact physique, et d'autres manifestations somatiques.

Ces réponses de la peau témoignent de la manière dont le corps enregistre le traumatisme et cherche à le gérer. Elles rappellent que l’abus sexuel a un impact à la fois émotionnel et physique, et que la guérison peut nécessiter un travail sur les deux plans pour rétablir une relation saine avec le corps et avec le toucher.

Annorexie ou surpoids comme défense du Corps

L'anorexie et le surpoids peuvent parfois être des mécanismes de défense développés par le corps en réponse à un traumatisme, y compris les abus sexuels. Ces réactions sont souvent inconscientes, mais elles servent à protéger la personne de la douleur émotionnelle, à contrôler un environnement devenu menaçant, ou à réguler une détresse psychique intense.

L’anorexie pour certaines personnes, restreindre leur alimentation ou chercher un contrôle extrême de leur poids est un moyen de reprendre le pouvoir sur leur corps après un événement où elles ont ressenti une perte totale de contrôle. L’anorexie peut devenir une manière d'échapper aux sensations physiques, rendant le corps moins "présent" ou moins perçu comme un objet de désir. En niant ses propres besoins corporels, la personne tente de minimiser le poids du traumatisme en se concentrant sur autre chose, ce qui la protège d’émotions intenses, mais au prix de risques physiques et psychologiques importants.

Le surpoids, quant à lui, peut parfois être une façon de créer une "barrière" physique contre le monde extérieur. Il agit comme une sorte de bouclier, rendant la personne potentiellement moins visible ou moins accessible dans un contexte où elle ressent une peur ou une méfiance vis-à-vis du contact physique ou de l’intimité. En outre, la prise de poids peut être un moyen inconscient de transformer le corps, afin qu’il soit perçu différemment ou moins attractif, et ainsi réduire le risque de revivre une situation similaire au traumatisme. De plus, l’alimentation peut offrir un apaisement émotionnel, une compensation pour combler le vide intérieur causé par la douleur du traumatisme.

Dans certains cas, l’anorexie ou le surpoids peuvent représenter une forme d’auto-punition. La personne peut se sentir coupable ou honteuse suite à l’abus et inconsciemment saboter son propre corps en réponse à ces sentiments. Ce comportement est souvent lié à une faible estime de soi, des croyances négatives sur son corps et un sentiment de ne pas mériter de bien-être ou de soin.

Ces mécanimes traduisent une souffrance psychique souvent intense, nécessitant un accompagnement thérapeutique pour aider la personne à renouer avec son corps, à libérer la douleur émotionnelle et à retrouver un équilibre sain, tant psychologique que physique.

Vie intime et sexualité perturbée

Les agressions sexuelles, les attouchements et l'inceste laissent souvent des séquelles profondes qui peuvent altérer la vie intime et la sexualité, même des années après. Les victimes peuvent ressentir de la peur, de l’anxiété ou de la honte dans des situations intimes, rendant les relations sexuelles difficiles ou dénuées de plaisir. L’intimité physique peut réveiller des souvenirs du traumatisme, créant une dissociation ou une hypervigilance, où la personne se coupe de ses sensations pour se protéger. 

Les abus peuvent aussi perturber l’image corporelle et l’estime de soi, affectant le désir et la capacité de se sentir en sécurité et aimé dans une relation. La guérison passe souvent par un processus thérapeutique, permettant de reconstruire un rapport sain au corps, de rétablir un sentiment de contrôle et de sécurité, et de retrouver progressivement une intimité libre de la mémoire du traumatisme.

4/ Briser le Silence

Se confronter au trauma

Le silence peut sembler être un rempart contre la douleur, mais le véritable bouclier réside dans l'affrontement de son trauma. Je vous encourage à explorer vos profondeurs intérieures, à revisiter ces instants sombres pour obtenir votre libération. Cette tâche est loin d'être aisée et demande énormément de bravoure. Cependant, cette démarche offre une occasion inédite de transformer ces fragments brisés en une histoire cohérente menant à l'acceptation.

Libérer la parole

Une fois que vous avez entamé le dialogue interne avec votre trauma, vient ensuite l'étape de la communication. Il s'agit d'un moment salvateur où vous donnez vie à votre témoignage et rompez le silence qui pèse sur vos épaules depuis des temps immémoriaux. La parole détient un pouvoir thérapeutique incroyablement puissant car elle permet non seulement d'alléger les fardeaux que nous portons, mais aussi de bénéficier du soutien et de l'écoute empathique

En libérant la parole, vous découvrirez qu'autour de vous, d'autres ont vécu des expériences similaires, ce qui vous aidera à vous retirer de l'isolement et de la culpabilité. Cette prise de conscience peut être libératrice, car elle vous rappelle que vous n'êtes pas seul dans votre douleur. Partager votre histoire dans un environnement sécurisant favorise l'empathie et la compréhension, et permet de tisser des liens authentiques avec ceux qui ont traversé des épreuves semblables.

Ce soutien mutuel crée un espace de guérison où chacun peut se sentir entendu et validé. En réalisant que ces expériences ne définissent pas qui vous êtes, mais font partie d'un parcours de vie, vous pourrez progressivement dissiper la honte et la culpabilité qui vous ont accablé. La parole devient alors un outil puissant de résilience, favorisant non seulement la guérison personnelle, mais aussi une solidarité collective qui encourage chacun à avancer vers la lumière et la réconciliation avec soi-même.

Reconnaissance et déculpabilisation

Il est crucial d'admettre que vous êtes victime plutôt qu'auteur des événements traumatiques subis. Le sentiment coupable est souvent lié aux expériences traumatisantes; cependant ici encore le discours joue un rôle vital en favorisant cette prise de conscience nécessaire pour initier le processus guérison. Le chemin vers la guérison n'est pas linéaire ni exempt d'épreuves mais chaque avancée compte. L'ouverture de votre cœur à la guérison est un acte d'amour envers vous-même et le monde qui vous entoure.

5/ La guérison énergétique après un traumatisme sexuel

Libérer l'énergie des émotions

La libération énergétique d’un traumatisme profond implique plusieurs étapes essentielles. D’abord, reconnaître les blocages énergétiques et les tensions corporelles. Ensuite, libérer les émotions refoulées afin de réduire la charge émotionnelle. Travailler sur les chakras touchés (comme le chakra racine, sacré, et du cœur) aide aussi à rétablir un flux d'énergie harmonieux. Effectuer une recherche de liens karmiques sur les vies antérieures ou les liens transgénérationnels. Libérer le corps physiques (les parties sexuelles) de la mémoire du traumatisme... Pour ensuite pouvoir travailler sur les conséquences conscientes et inconscientes dans le présent.

Renforcer son estime personnelle

Une fois ce processus de libération initié, je suggère un travail sur l'estime personnelle. Sachez que ce trauma ne caractérise pas qui vous êtes : c'est un événement extérieur à votre identité propre. Par le biais du renforcement positif et des affirmations constructives, nous pouvons ensemble modifier votre discours intérieur

En remplaçant les pensées négatives par des affirmations bienveillantes et encourageantes, vous pourrez commencer à reprogrammer votre esprit. Cela implique de célébrer vos forces, vos réussites et vos qualités uniques, en vous accordant le droit de ressentir de la fierté et de l’amour envers vous-même

Nous pouvons également explorer les valeurs qui vous tiennent à cœur et les intégrer dans votre quotidien. En cultivant une pratique régulière de gratitude et en vous entourant de personnes positives, vous renforcerez votre estime personnelle et construirez une image de vous-même plus forte et résiliente. Ce travail vous permettra de retrouver votre pouvoir, de vous reconnecter à votre essence, et de créer un espace intérieur où la confiance et l’amour de soi peuvent s'épanouir.

Construire un futur résilient

Puis vient la construction d'un futur résilient grâce au pouvoir indéniable du changement positif induit par nos pensées conscientes. Nous possédons tous en nous cette capacité remarquable de transformation.

La résilience n'est pas seulement l'aptitude à surmonter les adversités, elle est également la faculté de rebondir avec plus de vigueur et de sérénité. En cultivant une connexion profonde avec vous-même et en équilibrant vos énergies, vous pouvez diriger cette dernière vers un avenir où le trauma ne gouverne plus votre existence.

La guérison énergétique vous propose des outils précieux pour libérer vos émotions retenues, renforcer votre estime personnelle et construire un futur résilient. Elle vous invite à embrasser pleinement votre pouvoir personnel et à transformer vos blessures en sources d'apprentissage et de croissance.

Avec toute ma bienveillance, Sonia.


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